De la haine à l'amour par CiXi

Je post ici mon rp de sarwyen à partir du chapitre qui commence à concerner les enfers. Avec Genki en roleplayer à certains moments, ça vaut de l'or


Chapitre 5 :
Lorsque l'homme s'habitue à voir les autres porter les chaînes de l'esclavage, c'est qu'il accepte lui-même un jour de les porter. (ãA.L.)


Le soir de leur arrivée sur Kedrok, CiXi et son groupe d’amis se retrouvèrent autour d’un feu de camp. L’alcool coulait à flot pour fêter leur arrivée. Ils parlaient, riaient, échangeaient leurs impressions sur cette nouvelle aventure qui commençait. Ils s’endormirent tard dans la nuit, fatigués mais heureux d’être là, tous ensemble.

CiXi fut réveillée en sursaut pas la lame froide d’une épée qui lui caressait la joue. Dans la pénombre de l’aube, elle distinguait l’arme scintillante dont la pointe opprimait à présent sa poitrine. A l’autre extrémité de l’arme se trouvait un troll immonde.

« Un geste et tu es morte » gronda-t-il.

CiXi sentait son sang se glacer dans ses veines et tous ses muscles se paralyser devant la menace latente de cette lame sur son cœur. Elle balayait rapidement le campement du regard. Les autres jeunes felys étaient comme elle à la merci, qui d’un troll, qui d’un centaure.

Les assaillants intimèrent l’ordre aux felys de se lever et de se diriger vers une carriole aménagée en cage, un peu plus loin du campement. Ensuite, ils cerclèrent le cou de chaque felys d’un carcan en fer muni d’une lourde chaîne. Ils firent rentrer les felys dans la cage, et attachèrent les dix chaînes aux barreaux.

« Piètres créatures, vous avez à présent l’immense honneur d’être promu esclaves des gardiens des enfers ». La phrase prononcée par le troll fut accueillie par les éclats de rire sadiques des agresseurs et par les gémissements plaintifs des felys.

La carriole se mit en mouvement sous les premiers rayons du soleil.

Chapitre 6 :
Première rencontre.


* La partie en bleue est de Genki himself.



Le voyage dura trois longues journées. Les felys souffraient le martyr sous le soleil de pl omb . Il faisait étouffant… et pas une goutte d’eau à boire. Une petite féline avait succombé à la déshydratation. Son corps sans vie gisait au milieu de la cage. CiXi avait tenté d’éloigner les mouches du cadavre mais ses forces commençaient à l’abandonner et comme les autres felys, elle était maintenant allongée et presque inerte contre les barreaux. Le cadavre commençait déjà pourrir sous l’effet de la chaleur.

Les geôliers avaient trouvé amusant de lancer une minuscule gourde d’eau parmi les felys. L’effet ne se fit pas attendre, deux felys s’entretuèrent pour récupérer le précieux liquide. Finalement, l’eau fut partagée entre les sept survivants, ce qui leur permis à peine d’humidifier leurs lèvres desséchées.

Enfin, le voyage s’acheva. La charrette franchit la porte du fort des gardiens et s’arrêta dans la cour intérieure. On fit sortir les felys, morts et vivants, de la cage. On les traîna par la chaîne vers un coin d’ombre et on leur donna à boire.

CiXi était allongée sur le sol à côté de ses congénères. Elle se demandait quel sort leur était réservé. Elle avait entendu le mot ‘esclave’ mais ne saisissait pas en quoi des felys pouvaient être utiles à ces barbares.

Un centaure pénétra dans la cours. Dans une attitude respectueuse, tous les gardiens le laissèrent passer en direction des felys. « Sûrement le chef de ces brutes » pensa CiXi.



Genki s’approcha des captifs et s’adressa à eux : « tout le monde se lève et on se met en file ». L’empereur des enfers passa en revue les sept félidés. « toi t’es trop moche, toi trop gros, toi trop maigre et toi je t’aime pas » fit-il en désignant successivement quatre des felys, « Vous êtes recalés, revenez l’année prochaine. Les trois autres… au cachot. ».

Tandis que les gardiens emmenaient les felys ‘élus’ vers le donjon, Genki héla un de ses hommes en montrant CiXi, « détache celle-là et conduit là dans ma chambre, je m’occuperai de son cas un peu plus tard ».

Chapitre 7 :
Il nous laisse vide et plus mort que vivant
C’est lui qui décide on ne fait que semblant
Il choisit ses tours, et ses va et ses vient
Ainsi fait l’amour… et l’on n’y peut rien.
(ãEt l’on n’y peut rien , JJG)


CiXi fut emmenée dans la chambre impériale par un des sbires de Genki. Ce dernier attacha sa chaîne à un barreau du lit. Une fois seule, CiXi s’étendit sur le lit ; épuisée, elle ferma les yeux et s’endormit.

Tard dans la nuit, le bruit de la porte réveilla la felys. Elle entrouvrit les yeux, releva légèrement la tête et aperçut la silhouette de Genki dans la pénombre. Ce dernier s’approcha du lit et s’assit auprès de Cixi.

-« Je vois que tu m’attends bien docilement, le lit est confortable ? «
-« … »
-« Comment t’appelle tu, jeune felys ? »
-« … »
-« Muette ? »
- « Que nous voulez-vous ? »
-« Aux autres, de nous servir d’esclaves, à toi je ne sais pas encore… »

Ces mots prononcés, Genki approcha ses lèvres de celles de CiXi. Cette dernière recula contre les barreaux du lit.

-« Plutôt mourir ! » dit Cixi
-« Non pas encore »

Le centaure saisit la chaîne et attira la felys vers lui. La douleur provoquée par la pression du carcan contre sa peau força CiXi à se rapprocher de Genki. Leurs lèvres se rapprochèrent et se scellèrent en un baiser progressivement langoureux.

CiXi sentait la haine envers cet individu s’amoindrir, elle se laissait embrasser avec un plaisir qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant. Genki desserra l’étreinte et CiXi s’allongea sur le lit. Genki s’allongea à ses côtés, l’enlaçant avec tendresse. La nuit fut torride et sensuelle pour ces deux êtres que tout opposait.

Chapitre 8 :
Quand je m’endors contre ton corps,
Alors je n’ai plus de doute,
L’amour existe encore…
Pour t’aimer une fois pour toute,
Pour t’aimer coûte que coûte,
Malgré ce mal qui court,
Et met l’amour à mort.


* La partie en bleue est de Genki himself.

CiXi fut réveillée par des bruits de pas dans le couloir. Elle ouvrit doucement les yeux.
Elle était enlacée par les bras de Genki. Celui-ci dormait encore à poings fermés. Bien malgré elle, CiXi poussa un petit gémissement de bonheur tout en s’étirant lentement. Elle sentit le corps derrière elle se réveiller à son tour. CiXi se retourna vers Genki. Il se regardèrent quelques minutes en silence.

-Bien dormi ma chérie ? fit l’empereur.


CiXi lança un regard coquin et espiègle à Genki et se recacha sous les draps.

-Pas maintenant ma belle, on a un sauru sur la planche.
-Un quoi ?
-Un sowru.
-Un quoi ?
-Un sowru.
-Un quoi ?
-Ben un saurus.
-Ahhhh un sowru !!!! Mmmm qu’attends-tu de moi exactement ?
-Toi tu fais le ménage pendant que je vais couper des têtes.
-Le ménage ?
-Oui, tu enlèves les scalpes sur les crâne tu les laves, tu induis les crânes de formol, tu reposes les scalpes propres dessus et tu les ranges dans les placards.
-Je sens que je vais vomir.
-Tu t’en sortiras très bien ma chérie.

Genki se leva, enfila son armure et sortit de la chambre.


CiXi s’assis sur le lit. Elle se frotta les yeux et s’étira. Elle commençait tout doucement à se réveiller et entreprit de se lever afin de pouvoir dénicher la cuisine du fort. Le cliquetis de la chaîne lui rappela soudainement un détail fâcheux qu’elle avait complètement oublié : elle était toujours attachée au lit. CiXi inspira un grand coup et se mit à pousser un hurlement aigu pour appeler de l’aide. Elle attendit quelques minutes en silence, puis recommença à hurler de plus belle. Elle se tut immédiatement en apercevant la poignée de la porte qui bougeait…